
Le bilan des incendies dévastateurs dans le nord et l’est de l’Algérie a été réévalué à la hausse, faisant état d’au moins 34 personnes décédées, dont dix militaires, suite aux feux qui ont éclaté dans la nuit de dimanche à lundi. Les flammes menaçant des habitations ont contraint l’évacuation d’environ 1 500 personnes.
Le contexte de canicule intense dans certaines régions, avec des températures atteignant jusqu’à 48°C, a aggravé la situation et rendu la végétation plus vulnérable aux incendies. Le réchauffement climatique causé par les activités humaines contribue à l’augmentation de la fréquence et de l’intensité de ces canicules, amplifiant ainsi le risque d’incendies.
Le gouvernement a mobilisé d’importants moyens pour lutter contre les flammes. Malgré les efforts, des opérations d’extinction se poursuivent dans six wilayas où les incendies ne sont pas encore complètement maîtrisés.
Ces incendies de forêts, de maquis et de champs sont malheureusement récurrents chaque été dans le nord et l’est de l’Algérie, et leur intensité a tendance à augmenter d’année en année. Face à cette situation alarmante, des mesures ont été prises pour renforcer la prévention et la gestion de ces catastrophes, notamment l’acquisition de nouveaux avions bombardiers d’eau, l’aménagement d’aires d’atterrissage pour les hélicoptères et l’utilisation de drones pour la surveillance.
L’objectif est de prévenir de nouveaux drames comme ceux survenus en 2021 et 2022, où des incendies meurtriers avaient causé la perte de nombreuses vies et de vastes étendues de végétation. Le gouvernement algérien reste mobilisé pour faire face à cette situation de crise et protéger au mieux la population et l’environnement contre ces catastrophes récurrentes.
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